La galère des mineurs étrangers à Marseille, ballottés de la rue à l'hôtel
Une simple chambre aux murs nus: c'est "le plus beau foyer" que Saliew ait connu. Arrivé à Marseille après avoir fui son pays, cet orphelin gambien de 16 ans occupe un bâtiment du diocèse, symbole des difficultés rencontrées par les mineurs étrangers dans la ville.
Soutenus par un collectif de militants, une soixantaine de mineurs et une centaine d'autres migrants avec de jeunes enfants vivent depuis le 18 décembre dans cette bastide vide de deux étages, où le diocèse a rallumé le chauffage et l'électricité.