La fusion Facebook-WhatsApp, un cas d'école pour l'Union européenne, selon de Silva
par Mathieu Rosemain
PARIS (Reuters) - Le rachat de WhatsApp par Facebook en 2014 n'aurait pas dû être autorisé par les autorités de concurrence, estime Isabelle de Silva, qui plaide pour un renforcement du contrôle des concentrations au regard de la montée en puissance des géants du numérique.
Dans une interview accordée à Reuters, la présidente de l'Autorité de la concurrence souligne que l'opération de février 2014, d'un montant de 22 milliards de dollars, est emblématique des questions que l'UE, et la France singulièrement, doivent se poser en matière de concentrations et de concurrence.
"Clairement, des opérations comme Facebook-WhatsApp n'auraient sans doute pas dû être autorisées", juge-t-elle.