La démocratisation du private equity, une bonne idée ?
Le private equity est une classe d’actifs qui divise. Très populaire aux Etats-Unis et de plus en plus en France, elle polarise le débat. Ses promoteurs mettent en avant la bonne performance moyenne sur le long terme, la décorrélation avec les marchés cotés qui offre ainsi une bonne diversification et le financement de l’économie réelle par injection de capitaux propres. Ses détracteurs en ont une vision particulièrement négative en affirmant que la classe d’actifs sous-performe l’investissement coté une fois ajustée au risque et à la liquidité, que les frais sont disproportionnés et que la « fameuse création de valeur » mise en avant par les fonds pour les sociétés en portefeuille n’est pas aussi importante que cela. Alors que les fonds s’intéressent de plus en plus à l’épargne des particuliers, qu’en est-il vraiment ?