La croissance atone et l'inflation élevée laissent peu de choix à la Banque centrale européenne
par Francesco Canepa et Belén Carreño
FRANCFORT/MADRID (Reuters) - L'économie de la zone euro a à peine progressé au premier trimestre tandis que l'inflation est restée élevée au sein du bloc, ce qui n'offre pas d'autres choix à la Banque centrale européenne (BCE) que de poursuivre son resserrement monétaire.
Au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) des 20 pays partageant l'euro n'a progressé que de 0,1%, les dépenses de consommation ayant stagné dans de nombreuses économies, signe que l'inflation et la hausse drastique des taux d'intérêt commencent à toucher de plein fouet les ménages.
La croissance enregistrée provient essentiellement des exportations résultant de la reprise du commerce mondial après la réouverture post-pandémie de la Chine.