Le pays a comblé certaines lacunes en matière de lutte contre le blanchiment, mais doit toujours élargir le cercle des professions devant respecter la loi sur le blanchiment, estime l’organisme qui coordonne la lutte contre l’argent sale au niveau international
En nets progrès, mais avec un point à améliorer. La Suisse a comblé certaines lacunes de son dispositif anti-blanchiment, qui avaient été relevées dès 2016 par le Groupe d’action financière (GAFI). L’organisme qui supervise la lutte contre le blanchiment au niveau international a publié ses conclusions le 19 octobre, dans son quatrième rapport de suivi. Le GAFI vérifie dans quelle mesure ses normes internationales de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme sont appliquées par les quelque 200 juridictions qui se sont engagées à le faire.
Sur ces 40 recommandations, il en reste trois qui sont considérées comme partiellement respectées par la Suisse. Parmi celles-ci, deux concernent la soumission des avocats, fiduciaires ou agents immobiliers à la loi sur le blanchiment d’argent (LBA), pour des activités comme la création et la gestion de sociétés ou la vente et l’achat d’immeubles. Ce point fait l’objet d’une révision de la LBA en cours.
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