Une interdiction d’utilisation de la totalité de ces substances chimiques se dessine en Europe, car certaines d’entre elles sont néfastes pour la santé et l’environnement. Des entreprises s’adaptent, d’autres demandent des dérogations
C’est une nouvelle menace qui plane sur l’industrie. A peu près tous les secteurs sont concernés, dans des proportions plus ou moins importantes, des textiles à la pharma en passant par les énergies renouvelables et les casseroles. Cinq Etats membres de l’Union européenne (Danemark, Allemagne, Pays-Bas, Norvège et Suède) ont proposé en janvier d’interdire toute utilisation de PFAS sur le continent.
La Suisse, hors de l’UE, n’est techniquement pas concernée, mais vu les liens qu’elle entretient avec ses voisins, c’est tout comme. Une période de consultation a été ouverte, d’avril à septembre, pour permettre à toutes les parties concernées – des entreprises aux lobbies en passant par les ONG – de donner leur avis. Elle est désormais close et la balle est dans le camp de Bruxelles, qui doit mener à bien ce projet. Outre-Atlantique, les lois tendent à se durcir aussi.
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