La start-up capte le CO2 émis par des usines de biogaz et le stocke dans du calcaire utilisé dans la construction. Elle a porté ses effectifs à 60 employés et multiplie les partenariats. Le dernier en date est à Genève
Cornaux, le 5 mars 2024. A bien des égards, la zone industrielle de cette commune neuchâteloise est au centre des questions énergétiques en Suisse. En toile de fond figure l’unique raffinerie du pays, à Cressier. En aval, le long du canal qui relie les lacs de Bienne et de Neuchâtel se trouve une centrale à gaz de secours, en cas de pénurie d’électricité. Et c’est d’un site situé entre les deux, celui du bétonnier Marti Arc Jura, que pourrait émaner un élément surprenant de la transition énergétique.
Cette centrale à béton paraît de prime abord ordinaire. Elle est entourée de tas de sable, de granulats de cailloux et de ciment concassés qu’elle transforme en béton par le biais de silos et de malaxeurs. Mais la tour est aussi équipée d’une cuve remplie de dioxyde de carbone (CO2). Cette molécule est captée ailleurs dans l’industrie, auprès d’installations de biogaz, et acheminée ici pour être transformée en calcaire.
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