Satya Nadella, directeur de MICROSOFT, a dû accepter l’idée que Sam Altman, ex-patron du fleuron de l’intelligence artificielle, ne rejoindrait peut-être pas sa société. Sa marge de manœuvre semble limitée
Etrange position que celle de Satya Nadella. L’homme a beau diriger MICROSOFT, fort de plus de 220 000 employés et affichant une capitalisation boursière de plus de 2800 milliards de dollars, contrôler des marques telles Windows, Microsoft 365, LinkedIn ou encore l’éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard, son pouvoir apparaît soudainement limité. Touché de plein fouet par la crise au sein d’OpenAI, Satya Nadella semble davantage subir les événements que les maîtriser.
Dans la nuit de lundi à mardi, le directeur de MICROSOFT a dû l’admettre, il ne sait plus vraiment si l’ancien patron d’OpenAI Sam Altman, licencié vendredi par le conseil d’administration, rejoindra effectivement sa multinationale. Sur CNBC, Satya Nadella a affirmé: «Nous sommes engagés auprès d’OpenAI et de Sam, quelle que soit la configuration», ajoutant que MICROSOFT «a choisi de s’associer explicitement à OpenAI» et que les employés d’OpenAi peuvent y rester ou venir chez Microsoft. «Je suis donc ouvert aux deux options», a-t-il dit. Et de poursuivre: «Nous voulons évidemment que Sam et Greg [Brockman, président du conseil d’administration d’OpenAI, ndlr] aient une maison fantastique s’ils ne sont pas à OpenAI, avec tous les collègues de MICROSOFT, mais ma position est la même que vendredi matin.»
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