
Le conseiller de Donald Trump n’est plus en odeur de sainteté à la Maison-Blanche et, malgré sa tronçonneuse, n’a pas réalisé autant d’économies qu’il en rêvait. Mais la commission d’efficacité gouvernementale perdurera et son impact est profond sur l’Etat fédéral
La dernière apparition d’Elon Musk aux côtés de Donald Trump ressemblait à un au revoir. Mercredi il y a une semaine, pour célébrer les 100 premiers jours de la présidence Trump, le cabinet était réuni sous l’œil des caméras pour chanter les louanges du président. Le conseiller très spécial Elon Musk, qui tenait habituellement le crachoir, a patiemment attendu en bout de table qu’on lui donne la parole.
«J’ai beaucoup de casquettes», a commencé en riant l’homme le plus riche du monde, dont la fortune a fondu depuis qu’il s’est mis au service du président, devenant une figure plus polarisante que lui, une performance. Enlevant respectueusement ses casquettes, Elon Musk a lui aussi complimenté: «Les Américains ont voté pour sécuriser les frontières et nos villes ainsi que pour des dépenses publiques sensées. C’est ce qu’ils ont gagné. Cette administration est historiquement celle qui a le plus accompli pour ses débuts».
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