L'armée colombienne dément pousser ses unités à "faire du chiffre"
BOGOTA (Reuters) - Le chef de l'armée colombienne a démenti lundi avoir fait pression sur ses haut gradés pour augmenter considérablement le nombre de rebelles ou de membres des cartels tués ou capturés lors des opérations militaires.
Ce démenti fait suite à la publication d'un article du New York Times, ce week-end, dans lequel des sources militaires assurent que l'armée a ordonné de doubler le nombre de guérilleros ou criminels morts ou arrêtés, au risque d'augmenter dégâts "collatéraux" et victimes civiles.
"Je n'ai exercé aucune pression", a affirmé devant la presse le commandant de l'armée nationale, le général Nicacio de Jesus Martinez.