
L’espace d’accueil ouvert à Morges il y a une année est contraint de suspendre une partie de ses activités ou pourrait même devoir fermer, faute de subventions publiques
C’était il y a un an seulement: en février 2024, un espace dédié aux personnes touchées par le burn-out, qu’il soit professionnel, parental ou lié à la prise en charge de proches aidants, ouvrait à Morges dans un local mis à disposition gratuitement par la ville. Une structure inédite car spécialement dédiée à cette question. Mais sa survie est aujourd’hui menacée.
La raison: le manque de soutien financier public pour un centre qui se veut gratuit: «Nos valeurs sont l’accueil libre et l’accessibilité, soit la possibilité de pousser notre porte spontanément, sans contrainte», martèle Sandra Manini. Et le modèle répond à une forte demande, assure la directrice du centre, qui l’avait imaginé en faisant elle-même face aux manques d’infrastructures en cas de burn-out. Sur une année et une ouverture au public en moyenne deux demi-journées par semaine, la demande a largement dépassé les prévisions, avec plus de 400 personnes accueillies, plus de 30 conférences et ateliers organisés et plus de 100 personnes en entretiens individuels, liste la directrice.
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