Le tribunal de commerce de Lille devrait acter mercredi la reprise de Valdunes, dernier fabricant français de roues de trains, par le groupe
EUROPLASMA, une opération périlleuse, mais à haute valeur symbolique pour le gouvernement, prêt à mettre la main au portefeuille.
Le président Emmanuel Macron s'était en personne engagé à "se battre jusqu'au dernier quart d'heure pour Valdunes", érigé en emblème de la souveraineté industrielle française, après l'annonce en mai 2023 du désengagement de son actionnaire chinois MA Steel.
Une seule offre, au final, aura été formulée, celle d'
EUROPLASMA, un groupe bâti autour de la valorisation des déchets, qui a repris ces dernières années plusieurs entreprises en difficulté.