OPINION. Il faut rester humble et modeste lorsqu’il s’agit de «lire l’avenir». Au risque de se tromper, il est tout de même possible de dégager quelques scénarios dominants
Voici venu le temps des projections macroéconomiques et financières pour la nouvelle année. Comme le dit si bien le fameux économiste John Kenneth Galbraith, le monde des prévisionnistes est divisé en deux catégories: ceux «qui ne savent pas» et «ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas»… De notre côté, nous sommes au fait qu’il s’agit d’un exercice bien périlleux et que de nombreuses prédictions étayées par les oracles de la finance risquent de ne pas se réaliser en 2024. Essayons toutefois de faire le tri parmi les nombreux scénarios susceptibles de se réaliser l’année prochaine et partager ci-après nos plus fortes convictions.
Commençons par les perspectives de croissance de l’économie mondiale. C’est une quasi-certitude: elle va ralentir en 2024. Reste à déterminer l’ampleur du ralentissement et sa durée. Nous pensons que l’économie mondiale a la capacité d’éviter une sévère récession. Nous nous dirigeons donc vers un atterrissage en douceur qui pourrait peut-être durer plus longtemps que ne le pense la plupart des stratégistes. Une bonne nouvelle: les divergences entre les grandes économies se réduisent progressivement.
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