
La politique industrielle ou la fiscalité divisent en Suisse. Alors que le protectionnisme ambiant met les entreprises sous pression, l’innovation et les infrastructures semblent davantage transcender les clivages idéologiques
«Qu’on ne me parle plus de résilience!» En septembre dernier, lors du forum de l’association Swiss Export organisé en terres vaudoises, le directeur général du fabricant de peaux de phoque Pomoca, Josep Castellet, a dit tout haut ce que de nombreuses entreprises pensent tout bas, assommées par les droits de douane de 39% décrétés en août par le président américain, Donald Trump.
La succession à un rythme toujours plus rapproché des crises et des chocs fait peser une pression extrême sur l’industrie d’exportation suisse. Si forte que les lignes bougent, faisant vaciller le dogme du libéralisme au sein de certains cercles qui en ont été les chantres. Notant que les règles du jeu économique changent, ils craignent une perte de compétitivité du pays.
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