L’entreprise, qui appartient à un poids lourd minier chinois, est devenue le troisième marchand de métaux au monde, derrière Trafigura et Glencore. Retour sur le parcours atypique d’un rouage clé de la transition énergétique
Ils sont dans l’immeuble de CREDIT SUISSE, à côté de la gare Cornavin, au septième étage. Leur présence est discrète: comme tous les traders de la place, pas de lettres géantes sur le toit mais une petite pancarte à l’entrée. «IXM, a CMOC group company», peut-on lire.
«IX» est le 9 des chiffres romains. Dans la culture chinoise, ce nombre est associé à la longévité des relations que nous gagnons par notre engagement, notre intégrité et notre transparence. Il est synonyme de bonne fortune. Le «M» désigne les métaux. Quant à CMOC, c’est le nom d’un géant chinois. Un poids lourd dans la production de cuivre, de tungstène, de niobium et de molybdène, et présent sur tous les continents. Le numéro un dans la production de cobalt. Ce qui fait d’IXM le principal négociant de ce métal essentiel aux batteries.
Voir plus