Haut-Karabakh: La France veut une supervision internationale, craint le rôle de la Turquie
PARIS (Reuters) - La France souhaite une supervision internationale pour mettre en place un cessez-le-feu dans le conflit du Haut-Karabakh, craignant que la Russie et la Turquie puissent conclure un accord pour exclure les puissances occidentales des futurs pourparlers de paix, a déclaré jeudi la présidence française.
Moscou co-préside le groupe de Minsk qui supervise le conflit dans le Haut-Karabakh avec Washington et Paris, mais ces derniers n'ont pas été impliqués dans l'accord signé par la Russie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan pour mettre fin à six semaines de combats dans la région.
Depuis le cessez-le-feu, la Russie a eu des discussions avec la Turquie, un allié clé de l'Azerbaïdjan et critique sévère du groupe de Minsk, ce qui pourrait conduire Ankara à déployer des troupes dans la région.