Guido bloqué par la grève Ryanair à l’aller et au retour de son voyage en Italie: qui va prendre en charge les plus de 1.000€ de supplément?

A la suite de la grève des pilotes chez Ryanair, Guido, un habitant de Dour, a vu son vol aller pour l'Italie être annulé il y a 15 jours. Son vol retour aussi. Il était prévu ce week-end aussi. Dans les Pouilles, il va donc devoir se débrouiller. Mais qui prend en charge les frais supplémentaires engendrés par ces annulations ? Guido devait passer des vacances reposantes à la mer, dans les Pouilles, en Italie. Mais ses deux vols ont donc été annulés par Ryanair. "C'est beaucoup de coups de fil et de tracas. Heureusement, je parle bien l'Italien. Je plains les gens qui ne le parlent pas du tout", confie le touriste belge. Voici les changements que Guido a dû apporter à son voyage : il devait faire Charleroi-Brindisi le 16 juillet. L’habitant de Dour a dû partir deux jours plus tôt depuis l’aéroport de Beauvais. Un nouveau vol à 550 euros. Cela fait 2 nuits d’hôtel supplémentaires à 200 euros et 2 jours de location de voiture en plus à 200 euros. Le retour devait se faire demain, mais Guido et sa famille partiront deux jours plus tard depuis la ville de Bari cette fois. Là encore des frais de location de chambre et de voiture s’ajoutent, ainsi que des repas. "J'ai essayé de contacter Ryanair hier, mais impossible. Et aujourd'hui, ils me disent qu'il n'est pas sûr que mes frais seront remboursé", souligne Guido. Qui doit prendre en charge ces frais additionnels ? "La législation européenne ne dit pas grand chose. Ce sont les frais liés à l'annulation qui seront le cas échéans. A nouveau, c'est au cas par cas et à l'appréciation de la compagnie aérienne. Cela veut dire qu'il faut rentrer des justificatifs. Il faut une motivation et démontrer que c'est directement lié à l'annulation", indique Jean-Philippe Ducart, le porte-parole de Test-Achats.  Veillez donc à bien garder tous vos justificatifs de dépenses. Attention, Ryanair n’accepte pas pour preuve les reçus de carte bancaire, ni les ...