Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, les employés et les apprentis constituent de précieuses ressources pour une entreprise. Dans cette course au recrutement, les grands groupes bénéficient d’atouts de taille pour attirer les talents. Mais les PME n’ont pas dit leur dernier mot
Des salaires plus élevés, davantage de vacances et des perspectives de carrière parfois plus alléchantes; les grands groupes n’hésitent pas à se montrer sous leur meilleur jour pour séduire leurs futurs employés. Une donne qui peut avoir tendance à déséquilibrer le marché de l’emploi en favorisant les géants et autres multinationales face à certaines PME. Alors que la pénurie de main-d’œuvre continue de progresser, touchant quasiment tous les secteurs d’activité, la guerre des talents semble déclarée.
Dans ce cadre, l’aspect financier constitue évidemment un levier décisif. Dans le domaine de l’informatique par exemple, il est devenu courant chez les grands groupes de proposer des salaires annuels de plus de 100 000 francs pour attirer des profils de développeurs juniors. Pour les petites sociétés, on ne lutte donc pas toujours à armes égales. Heureusement pour elle, la jeune génération ne recherche pas que des revenus élevés. Plusieurs études pointent une préoccupation commune chez les jeunes qui entrent dans la vie active, celle de bénéficier de flexibilité et d’un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
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