Fraude aux comptes à sécurité renforcée: les cas visant les entreprises en hausse
Dans le cadre de cette fraude, les escrocs envoient un message d'hameçonnage (phishing) dans lequel l'expéditeur se fait passer pour un secrétariat social, une banque, la poste ou tout autre organisme qui semble digne de confiance. Le message contient un lien vers un site contrefait. Il permet aux fraudeurs de récupérer des informations personnelles comme des codes pour se connecter aux services bancaires en ligne. Une fois ces informations en leur possession, les escrocs peuvent accéder aux comptes et effectuer des transactions frauduleuses.
Par la suite, la personne ciblée reçoit un appel téléphonique de l'arnaqueur se faisant passer pour un collaborateur de sa banque. Ce dernier l'avertit de transactions suspectes sur son compte. Il propose alors à la victime de transférer une importante somme d'argent sur un compte "à sécurité renforcée". Or, ce type de compte n'existe pas. L'argent est reversé sur des comptes utilisés par les fraudeurs.
Dans un autre type d'arnaque, les escrocs proposent aux victimes de confirmer "l'annulation de virements frauduleux", alors que ce faisant, elles signent justement ces virements frauduleux.
Febelfin rappelle que les particuliers, entreprises et indépendants peuvent se protéger de ces fraudes en ne communiquant aucune information personnelle et/ou code bancaire et en évitant d'installer tout logiciel proposé par téléphone ou e-mail. La fédération ajoute qu'il vaut mieux rappeler sa banque via leur numéro de confiance en cas de doute sur l'authenticité d'un appel.
En cas de fraude, le premier réflexe est d'appeler au plus vite sa banque, prévenir Card Stop au 078 170 170 et déposer plainte auprès de la police.