
OPINION. Si un patron a peur que le temps consacré par ses employés pour satisfaire leurs besoins naturels ne pénalise la bonne marche de son entreprise, c’est qu’il a n’a pas su motiver ses équipes, ni organiser leur travail, écrit Murat Kunt, professeur honoraire EPFL
Quelle que soit sa taille, une institution, une société, ne peut progresser que si la confiance règne. C’est ainsi que le personnel peut se concentrer sur son travail en pleine sérénité et dévouement, veiller à produire des résultats de qualité, recevoir des critiques de ses pairs et chercher à s’améliorer. La faiblesse de la confiance est qu’elle ne peut être brûlée qu’une seule fois, comme une allumette. Ainsi, dans une relation humaine, la confiance est la chose la plus précieuse à respecter et à garder très soigneusement des deux côtés.
En contraste, la méfiance paralyse le travail, démoralise le travailleur, détériore l’ambiance de l’équipe. Les médiocres se font une joie d’installer la méfiance à force de surréglementations. Une partie importante de l’effort de production est donc gaspillée à surveiller le respect des règlements.
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