ROME (Reuters) -
FIAT Chrysler Automobiles devra rendre compte régulièrement de l'utilisation des fonds obtenus dans le cadre du prêt garanti par l'Etat italien et encourra des sanctions s'il ne respecte pas les conditions de cette aide, a déclaré jeudi le ministre italien de l'Economie, Roberto Gualtieri.
Face aux difficultés du secteur automobile provoquées par la crise liée au coronavirus, FCA va obtenir auprès de la banque Intesa Sanpaolo un prêt de 6,3 milliards d'euros garanti à hauteur de 80% par l'Etat italien.
S'exprimant devant une commission parlementaire, Roberto Gualtieri a déclaré que, lorsque ce prêt aura été approuvé,
FIAT Chrysler devra régulièrement faire le point sur l'utilisation de ces fonds et qu'il s'exposera, en cas de non respect des termes de l'accord, à des pénalités pouvant aller jusqu'à l'équivalent du remboursement intégral du prêt.