
Il y a 9 ans, MindMaze devenait la première start-up suisse valorisée à plus d’un milliard de dollars et un des modèles de la medtech romande. Empêtrée dans les difficultés, l’entreprise lausannoise a eu recours à un sursis concordataire provisoire pour assainir ses finances
Première licorne suisse, romande qui plus est, MindMaze était devenue en 2016 un porte-drapeau de l’esprit d’innovation helvétique. Valorisée à l’époque à plus d’un milliard de dollars, l’entreprise avait vécu une première période difficile au début de la décennie. Ces derniers mois, elle s’est trouvée en difficultés financières. La société assure aujourd’hui avoir trouvé une porte de sortie par le biais d’un «pre-pack», un terme qui en droit des affaires désigne un accord préalable de restructuration de l’entreprise avec les créanciers.
La société a été placée à sa demande en situation de sursis concordataire provisoire, une procédure destinée à permettre à une entreprise d’assainir sa situation, en suspendant notamment les poursuites à son égard. Le 6 mai, un sursis concordataire définitif a été approuvé par le tribunal. MindMaze, qui développe des solutions technologiques de réhabilitation et de réadaptation pour des patients victimes d’un AVC ou atteints de la maladie de Parkinson, s’est résignée à se séparer de certains de ses actifs.
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