
La société vaudoise AC Immune a annoncé lundi la fin des accords de collaboration la liant au géant bâlois et à sa filiale Genentech. Leur développement conjoint de traitements contre l’alzheimer a connu plusieurs échecs
Dix-huit ans après la signature d’un premier accord de licence, AC Immune a annoncé lundi la fin de sa collaboration avec Genentech, filiale de ROCHE, et le géant bâlois autour de deux molécules. La biotech lausannoise spécialisée dans les maladies neurodégénératives récupère donc l’intégralité des droits d’exploitation du crenezumab et du semorinemab, tous deux testés dans des études cliniques portant sur la maladie d’Alzheimer.
Ciblant la protéine bêta amyloïde qui forme des plaques au niveau du cerveau impliquées dans le développement de la maladie, le crenezumab est un anticorps monoclonal. Genentech en a acquis les droits de licence en 2006. Mais en 2019, deux essais cliniques impliquant le crenezumab sont arrêtés et en juin 2022, ROCHE annonce un échec dans une troisième étude en phase II (étape d’évaluation de l’efficacité, de la tolérance et du dosage optimal d’un médicament). En 2012, la collaboration entre les deux entreprises avait été renforcée avec la signature d’un deuxième accord de licence sur le semorinemab, un deuxième anticorps monoclonal ciblant une protéine différente, elle aussi soupçonnée de jouer un rôle dans le développement de l'alzheimer.
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