Ces vingt dernières années, le monde a produit une quantité historique de métaux différents. Un signe de transition énergétique mais aussi de surconsommation qui engendre une extraction très polluante
On dit d’eux qu’ils sont le nouveau pétrole. Qu’ils sont appelés à propulser nos voitures et l’économie à la place des hydrocarbures. Qu’ils sont les rouages clés de l’électrification et de la numérisation de la société. De la transition énergétique. Bien des experts, notamment au sein de l’Agence internationale de l’énergie, martèlent qu’il faut drastiquement augmenter leur production, surtout celle de cuivre, de lithium, de cobalt ou de nickel, pour décarboner nos modes de vie.
Les métaux sont considérés comme le nerf de la guerre. Tantôt qualifiés de critiques, de stratégiques, de rares ou de précieux, ces éléments font l’objet de tensions géopolitiques croissantes. Washington et Bruxelles veulent s’en assurer un accès pour réduire leur dépendance envers la Chine ou la Russie, ces poids lourds qui menacent de fermer leurs frontières.
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