Après l’échec de sa stratégie d’expansion, le groupe textile a décidé de se concentrer de nouveau sur son cœur d’activité. Pour relever ce défi, l’ancien directeur général et actuel président, à l’origine de cette diversification, a été appelé à la rescousse
Pas besoin de présenter Calida, une institution suisse. Nombreux sont ceux et celles qui ont dans leur armoire un produit de la marque: un pyjama ou des sous-vêtements. L’entreprise lucernoise figure parmi les rares sociétés suisses textiles encore en vie. La dernière année s’est cependant révélée très difficile: elle s’est clôturée sur une perte de plus de 66 millions de francs, en raison d’amortissements, après un bénéfice de 37 millions de francs en 2022.
Par ailleurs de nombreux défis jalonnent l’exercice en cours. «Une série de changements ont marqué les 12 derniers mois. La direction a été remodelée, la stratégie a été réajustée et les désinvestissements, dont la vente de LAFUMA Mobilier, confirment la volonté de se concentrer sur le cœur de métier», à savoir la lingerie, explique l’analyste de Vontobel Manuel Lang, qui considère que 2024 représente une année de «transition».
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