Le président français est venu devant le parterre mondial à Davos pour vendre son pays aux investisseurs et se poser en dirigeant européen
A la France, mardi soir, Emmanuel Macron a parlé du besoin de réformes. Il fait face à un parlement qui lui complique la vie sur ses projets de lois, une extrême droite qui monte en puissance et surfe sur les enjeux sécuritaires et identitaires, une toute nouvelle ministre de l’Education qui a créé une levée de boucliers dès ses premiers mots dans cette fonction.
A Davos ce mercredi, il est venu participer «à la conversation mondiale» et présenter le résultat de ses réussites six ans après sa première visite dans la station grisonne, au Forum économique mondial (WEF). Autre public, qu’il s’agit de séduire. Là, dans plusieurs cercles tout au long de la journée, la France dont le président de la République a parlé fonctionne, est la plus attractive d’Europe, a mené ses réformes, propose d’incroyables talents, produit l’énergie la plus propre et la moins chère du continent et atteint ses objectifs. Cette France marquera 2024, ses Jeux olympiques, son sommet de la francophonie et l’anniversaire du débarquement. Ce sera une année française, a-t-il répété dans la lignée de ses vœux du 31 décembre.
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