Emmanuel Macron face au défi d'une popularité encalminée
La popularité d'Emmanuel Macron ne parvient pas à se remettre d'un été et une rentrée calamiteux, quand celle de son Premier ministre résiste, à sept mois de la cruciale échéance des élections européennes.
L'affaire Benalla, le départ avec fracas du populaire ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, suivi de celui, tout aussi tonitruant du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, déclencheur d'un remaniement gouvernemental: les mauvaises nouvelles n'ont pas aidé la cote de popularité du chef de l'Etat en chute libre depuis fin août.
Fin septembre, elle tombait même à 28% de sondés satisfaits de son action, un niveau inférieur à celui enregistré par ses deux prédécesseurs au même moment de leur mandat : Nicolas Sarkozy (39% de "satisfaits") et François Hollande (29%), selon Opinionway.