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Vendredi 16 février 2024, 08h01  (il y a 2 mois)

EDF: RESULTATS ANNUELS 2023: Production nucléaire en France en forte progression - Bonne performance opérationnelle d’ensemble - Nouvelle politique commerciale - Réduction de la dette financière nette - Trajectoire 1,5°C validée par Moody’s

RESULTATS ANNUELS 2023

Production nucléaire en France en forte progression
Bonne performance opérationnelle d’ensemble
Nouvelle politique commerciale
Réduction de la dette financière nette
Trajectoire 1,5°C validée par Moody’s

Performance

Chiffre d’affaires : 139,7 Mds€
EBITDA : 39,9 Mds€
EBIT : 13,2 Mds€
Résultat net part du Groupe : 10,0 Mds€
Endettement Financier Net : 54,4 Mds€ - ratio EFN/EBITDA : 1,36x
Dette Economique Ajustée : 86,3 Mds€ - ratio DEA/EBITDA ajusté : 2,26x

Les résultats exceptionnels du Groupe s’expliquent par une très bonne performance opérationnelle avec une hausse importante de 41,4 TWh de la production nucléaire en France dans un contexte de prix historiquement élevés. Cela fait suite à une année 2022 marquée par une baisse brutale de la production nucléaire en France relatif au phénomène de la corrosion sous contrainte et les mesures régulatoires exceptionnelles en vue de limiter la hausse des prix pour les consommateurs. Ces résultats permettent une réduction de la dette financière nette.

 

En 2023, EDF engage des actions clés pour l’avenir

Nouvelle politique commerciale

Afin d’offrir plus de visibilité des prix et de compétitivité pour les clients, le Groupe déploie une nouvelle politique commerciale via les mises aux enchères de volumes d’électricité à 4 et 5 ans sur le marché de gros et la commercialisation de contrats moyen terme de fourniture d’électricité. Par ailleurs, le Groupe développe des partenariats industriels de long terme adossés au parc nucléaire historique (contrats d’allocation de production nucléaire).

Accompagner les clients dans la réduction de leur empreinte carbone :

  • Décarbonation des usages : les 12,4 millions de tonnes d’émissions de CO2 évitées par les clients en 2023 traduisent l’action d’EDF auprès de ses clients, en faveur de plus de sobriété et d’électrification des usages. Le nombre de pompes à chaleur installées est en hausse de 30 %, ainsi que celui des installations photovoltaïques en toiture et ombrières de parking, en hausse de 60 %. Dans la mobilité électrique, le nombre de points de charge déployés ou gérés a progressé de 21 %.
  • Hausse de 1,5 % du portefeuille de clients des pays du G4 (1) à fin 2023.
 

 

Produire plus d’électricité bas carbone :

  • 1er investisseur et 1er producteur mondial d’électricité décarbonée (2) disponible à la demande et à chaque instant, avec 434 TWh en 2023, soit 93 % de sa production, EDF a une intensité carbone parmi les plus faibles au monde de 37 gCO2/kWh, en baisse de 26 % par rapport à 2022.
    • En France, la hausse de 41,4 TWh de la production nucléaire à 320,4 TWh, dans le haut de l’estimation annoncée pour l’année, reflète la très bonne performance opérationnelle. Ce redressement s’explique par la maîtrise des chantiers de réparation de la corrosion sous contrainte et des arrêts de tranche grâce à l’efficacité et la réactivité des équipes conduisant à une meilleure disponibilité du parc.
 

  • 46 réacteurs étaient disponibles début janvier 2024, représentant 50 GW.
  • 15 des 16 réacteurs les plus sensibles au phénomène de corrosion sous contrainte sont réparés à fin 2023 et le dernier sera traité lors de sa visite décennale qui commence en février 2024. De plus, le programme 2023 de contrôles des soudures réparées lors de la construction a été finalisé.
  • EDF a émis avec succès sa 1ère émission obligataire verte dédiée au financement du parc nucléaire existant pour un montant de 1 Md€.
  • Les estimations de production nucléaire en France sont confirmées dans les fourchettes 315-345 TWh pour 2024, 335-365 TWh pour 2025 et 2026 (3).
  • La hausse de 6,3 TWh de la production hydraulique en France (4) à 38,7 TWh s’explique par des taux de disponibilité élevés et de meilleures conditions hydrauliques.
  • La hausse de 14 % de production éolienne et solaire à 28,1 TWh est due notamment aux nouvelles capacités installées (dont Al Dhafra - 2,1 GW), pour atteindre 15,1 GW nets. Le portefeuille de projets éoliens et solaires est également en hausse de 15 %, à 98 GW bruts.
  • EDF poursuit la décarbonation de la production thermique avec la conversion à la biomasse liquide de la centrale au fioul de Port Est (212 MW) permettant une production d’EDF 100 % renouvelable à la Réunion.
 

  • EDF poursuit le développement de ses nouveaux projets nucléaires :
    • Flamanville 3 : réussite des essais de requalification d’ensemble de l’installation en vue du chargement du combustible prévu en mars 2024 (5).
    • Nouveau nucléaire britannique :
      • Hinkley Point C :
        • Nouveau planning de démarrage de la production de l'Unité 1 autour de 3 scénarios : une organisation du projet pour 2029, un cas de base en 2030 et un scenario défavorable en 2031 (6).
        • Nouveau coût à terminaison : 31 à 34 Mds£2015 (le scenario défavorable se traduirait par un coût supplémentaire de 1 Md£2015).
        • Dépréciation de 12,9 Mds€ des actifs HPC et du goodwill d’EDF Energy (7).
        • Depuis fin 2023, la construction est financée par les actionnaires sur une base volontaire et EDF finance actuellement l’intégralité des coûts.
      • Sizewell C : poursuite du travail préparatoire du projet.
    • EPR2 : demandes d’autorisation pour construire la 1ère paire de réacteurs EPR2 sur le site de Penly déposées et site de Bugey choisi pour accueillir 2 futurs EPR2, après le choix de Penly et Gravelines.
    • EPR1200 : EDF présélectionné pour poursuivre le processus d’appel d’offres pour la construction de 1 à 4 réacteurs EPR1200 en République tchèque.
    • Nuward SMR : pré-évaluation pour le développement d’un design standardisé par un collectif étendu d’autorités de sûreté nucléaire européennes.
 

  • Le groupe a défini de nouvelles ambitions de réduction d’émissions de CO2 avec l’objectif d’atteindre zéro émission nette de CO2 à horizon 2050 :
    • Une réduction des émissions du scope 1 par rapport à 2017 de 60 % en 2025, 70 % en 2030 et 80 % en 2035.
  • Une intensité carbone de 30 gCO2/kWh en 2030 et 22 gCO2/kWh en 2035.
  • Selon l’évaluation de Moody’s (8), la trajectoire de réduction d’émissions de CO2 du Groupe est en ligne avec un scénario de réchauffement de 1,5 °C.
 

 

 

 

 

 

 

Développer les réseaux pour faire face aux défis de la transition énergétique :

  • Les raccordements par Enedis d’installations d’énergie renouvelable progressent d’environ 120 % et ceux des bornes de recharge de véhicules électriques de 80 %.
  • Les investissements d’Enedis, EDF SEI (Systèmes Énergétiques Insulaires) et Electricité de Strasbourg sont en hausse de 11 % en lien essentiellement avec celle des raccordements et la transition énergétique.
  • L’électricité a été rétablie en 5 jours pour 95 % des clients après la tempête Ciarán.
  • Le seuil du million de compteurs numériques installés par EDF SEI a été franchi à fin 2023.
  • Enedis reconnue 1ère grande entreprise à mission du secteur de l’énergie en juin 2023.
 

 

Développer les solutions de flexibilité pour répondre aux besoins du système électrique via :

  • les STEP hydrauliques, comme celle de Hatta aux Emirats Arabes Unis (250 MW - 1 500 MWh de stockage) en contrat d’ingénierie, celle de Vouglans Saut-Mortier en France (87 MW) ;
  • la forte hausse de 0,8 GW du portefeuille de projets de stockage sécurisés (à 1,7 GW à fin 2023) ;
  • les projets de batteries (comme au Royaume-Uni pour 173 MW et en Afrique du Sud pour 257 MW) ;
  • la nette hausse de 33 % des stations de recharge intelligentes exploitées, notamment par Izi Smart Charge pour les véhicules électriques en fonction des contraintes du réseau.
 

 

Le Conseil d’administration d’EDF, réuni le 15 février 2024 sous la présidence de Luc Rémont, a arrêté les comptes consolidés clos le 31 décembre 2023. Luc Rémont, Président-Directeur Général d’EDF a déclaré : « L’année 2023 marque le retour de la performance opérationnelle de l’entreprise à un meilleur niveau après une année 2022 impactée par des difficultés industrielles et par les effets défavorables d’une régulation exceptionnelle. Ces résultats solides permettent à EDF d’être au rendez-vous de ses objectifs financiers et de réduire sa dette financière. Ces résultats traduisent également l’engagement de l’ensemble des équipes d’EDF pour redresser la production, proposer des offres commerciales adaptées à nos clients et des solutions innovantes pour répondre aux besoins du système électrique. Enfin, en 2023, nous avons engagé des actions clés pour notre avenir avec un travail profond de transformation et d’amélioration de notre efficacité ce qui nous met en bonne voie pour rester le 1er producteur d’énergie décarbonée, compétitive et disponible à chaque instant. Je suis convaincu que toutes ces actions continueront de porter leurs fruits dans les années à venir. »

 

 

 

Objectifs 2026 (9)
Endettement financier net / EBITDA : ≤ 2,5x
Dette économique ajustée / EBITDA ajusté (10) : ≤ 4x 

 

 

 

 

 

Principaux résultats financiers :

  • EBITDA

(en millions d’euros)20222023Variation organique
France - Activités de production et commercialisation-23 14424 677N/A
France - Activités régulées6 7233 707-44,9 %
EDF Renouvelables9099322,8 %
Dalkia33340722,8 %
Framatome328255-25,3 %
Royaume-Uni1 3253 967x3
Italie1 1151 85565,3 %
Autre international336872x2,6
Autres métiers7 0893 255-52,2 %
Total Groupe-4 98639 927N/A

Le redressement progressif de la production nucléaire en France, un contexte de prix élevés en Europe, (entrainant notamment un niveau historiquement élevé du prix de l’écrêtement de l’ARENH) et l’absence de mesures régulatoires comme celles de 2022 en France expliquent principalement la progression exceptionnelle de l’EBITDA de près de 45 milliards d’euros pour atteindre 39,9 milliards d’euros. Les performances opérationnelles des autres activités contribuent également à cette amélioration. Le Royaume-Uni réalise une bonne performance, notamment dans l’activité commercialisation. En Italie, la performance de la plupart des activités contribue à la progression de l’EBITDA. En outre, Dalkia réalise une performance commerciale très satisfaisante.

  • Résultat Net

Le résultat financier représente une charge de 3,3 milliards d’euros, en légère amélioration de 0,2 milliard d’euros par rapport à 2022 en raison de :

  • la bonne performance du portefeuille des actifs dédiés avec un rendement de 10,2 % (vs -8,5 % en 2022), permise par l’évolution favorable des marchés financiers, et en particulier des marchés action en 2023, qui se traduit par une amélioration des autres produits et charges financières de 6,5 milliards d’euros (avec un impact cash limité) ;
  • la hausse de la charge de désactualisation de 4,2 milliards d’euros, principalement liée à la stabilité du taux réel d’actualisation des provisions nucléaires en France en 2023, après l’impact positif de la hausse de 50 points de base en 2022 (sans impact cash) ;
  • l’augmentation du coût de l’endettement financier brut de 2,1 milliards d’euros principalement liée à la hausse significative des taux d’intérêt (avec un effet cash de 1,8 milliard d’euros).

Le résultat financier courant s’établit à -5,6 milliards d’euros, en baisse de 5,4 milliards d’euros. Il est retraité des éléments non récurrents, dont en particulier la variation de juste valeur du portefeuille d’actifs dédiés.

Le résultat net courant s’élève à 18,5 milliards d’euros. La hausse de 31,1 milliards d’euros reflète la forte croissance de l’EBITDA diminuée de la charge d’impôt (un produit d’impôt était enregistré en 2022).

Le résultat net part du Groupe s’élève à 10,0 milliards d’euros, en progression de près de 28 milliards d’euros. Outre la forte augmentation du résultat net courant, la hausse s’explique notamment par les éléments après impôt suivants :

  • la variation de juste valeur des instruments financiers pour 4.0 milliards d’euros ;
  • une dépréciation de la valeur du projet Hinkley Point C et du Goodwill d’EDF Energy en 2023 pour 7,9 milliards d’euros après l’annonce du délai et des coûts supplémentaires faite en janvier 2024.
  • Cash-flow

Le cash-flow s’établit à 9,3 milliards d’euros versus -24,6 milliards d’euros en 2022. Il s’explique par un EBITDA cash de 43,9 milliards d’euros dû à une bonne performance opérationnelle et à un effet prix très élevé. Il bénéficie également du débouclage des positions de trading 2022 en 2023 à hauteur de 5,3 milliards d’euros.
Le besoin en fonds de roulement augmente de 7,8 milliards d’euros, dont :

  • 5,1 milliards d’euros pour l’activité d’optimisation/trading liés notamment aux appels de marge restitués à mesure que les positions se sont débouclées en 2023.
  • 3,9 milliards d’euros liés à la créance du bouclier tarifaire 2023 en CSPE qui est compensée par les recettes d’obligations d’achat moindres dans un contexte de baisse des prix, les versements de l’Etat au titre des compensations 2023 et la régularisation des surcompensations des années précédentes.

Ce cash-flow permet de financer des investissements nets de 19,1 milliards d’euros, en hausse de 2,7 milliards d’euros en raison notamment du projet Hinkley Point C, de la maintenance importante du parc nucléaire et du développement des réseaux.

  • Endettement financier net

L’endettement financier net (1) atteint 54,4 milliards d’euros, en recul de 10,1 milliards d’euros par rapport à fin 2022. En plus du cash-flow positif, la conversion des OCEANE de 2,4 milliards d’euros contribue au renforcement des capitaux propres.
Les émissions obligataires réalisées pendant l’année pour un montant d’environ 8 milliards d’euros, la baisse du niveau de la dette court terme et les remboursements anticipés de prêts bancaires permettent un allongement de la maturité de la dette financière à 11 ans à fin 2023 (versus 9,4 ans à fin 2022).

EDF s’est vu décerner le prix 2024 de l’International Financing Review (IFR) dans la catégorie « Corporate Issuer » pour son activité d’émission en 2023.

Résultats financiers par segment :

La ventilation du chiffre d’affaires est présentée aux bornes des segments, avant les éliminations inter-segments.

  • France - Activités de production et commercialisation 

 

(en millions d'euros)
20222023 Variation organique
Chiffre d’affaires48 68664 24431,9 %
EBITDA -23 14424 677N/A

La très forte hausse de l’EBITDA s’explique par le redressement progressif de la production nucléaire pour un effet favorable de 5,7 milliards d’euros.
En 2022, les mesures régulatoires exceptionnelles adoptées en France par le gouvernement, afin de limiter la hausse des prix de vente aux consommateurs, avaient pénalisé l’EBITDA pour un montant estimé à
8,2 milliards d’euros.
La baisse de la production nucléaire en 2022 avait conduit à des achats de volumes importants à des prix de marché très élevés, avec des effets nettement réduits en 2023 : cela représente un effet positif de 7,3 milliards d’euros.
De plus, la hausse des prix a un impact de 12,1 milliards d’euros pour les consommateurs finals et de 12,5 milliards d’euros pris en charge par le bouclier tarifaire. Elle s'explique notamment par un prix de marché moyen à terme pour 2023 des 2 années précédentes de 218 €/MWh versus 71 €/MWh pour 2022 et un prix de l’écrêtement ARENH de 410€/MWh pour 2023 versus 257€/MWh pour 2022.

  • France - Activités régulées (2)

 

(en millions d'euros)
20222023 Variation organique
Chiffre d’affaires18 08219 4137,4 %
EBITDA 6 7233 707-44,9 %
Dont Enedis5 8642 699-54,0 %

La baisse de l’EBITDA s’explique principalement par un effet prix négatif estimé à 1,3 milliard d’euros, en raison d’achats des pertes réseaux effectués à des prix de marché très élevés (ce surcoût sera compensé dans les hausses de tarif futures). En revanche, l’évolution du TURPE a un effet favorable estimé à 0,7 milliard d’euros (3).

De plus, une rétrocession a été accordée en 2022 par RTE au titre des recettes d’interconnexion pour un montant de 1,7 milliard d’euros (4) sans équivalent en 2023.

La baisse des volumes acheminés hors effet climat de 8,2 TWh, a un impact négatif limité en EBITDA pour un montant estimé à 0,1 milliard d’euros.

  • EDF Renouvelables - Énergies Renouvelables

Renouvelables Groupe hors activité hydraulique France

(en millions d'euros)20222023Variation organique
Chiffre d'affaires3 6473 6364,6 %
EBITDA1 1911 71243,6 %
Investissements nets1 8942 0166,4 %

Dont EDF Renouvelables

 

(en millions d'euros)
20222023 Variation organique
Chiffre d’affaires2 1582 0312,6 %
EBITDA 9099322,8 %
Dont EBITDA production1 2461 2341,8 %

L’augmentation de l’EBITDA Renouvelables Groupe s’explique par une hausse de 14 % de la production éolienne et solaire grâce aux nouvelles capacités installées qui atteignent 15,1 GW nets à fin 2023. En Italie et en Belgique, la production hydraulique est également en nette progression dans un contexte de prix favorable.

Concernant EDF Renouvelables, l’EBITDA production progresse grâce à la hausse des volumes produits de 10,9 % grâce aux mises en service de parcs réalisées en 2022 et 2023 et malgré des conditions de vents moins favorables, notamment au Royaume-Uni et aux Etats Unis. Par ailleurs, la baisse des prix impacte les seuls parcs exposés aux prix de marché.  

Les investissements Renouvelables Groupe sont en hausse, en particulier en raison de développement d’importants parcs solaires aux Etats Unis (dont Fox Squirrel - 753 MW bruts et Desert Quartzite - 527 MW bruts), au Royaume-Uni et de parcs éoliens au Brésil (Eólico Serra do Seridó et Serra das Almas).

  • Dalkia - Services Énergétiques

Services Énergétiques Groupe (5)

(en millions d'euros)20222023Variation organique
Chiffre d'affaires8 5788 6180,6 %
EBITDA44053518,2 %
Investissements nets5725893 %

Dont Dalkia

 

(en millions d'euros)
20222023 Variation organique
Chiffre d’affaires6 6636 395-3,6 %
EBITDA 33340722,8 %

Les activités de services en France de Dalkia, Sowee, Izivia, ainsi que l’activité d’Edison Next en Italie contribuent à la progression de l’EBITDA des Services Energétiques Groupe.

Concernant Dalkia, l’augmentation de l’EBITDA s’explique par la performance des activités commerciales notamment en France dans les services d’efficacité énergétique et les activités de décarbonation. De plus, les installations de cogénération ont fonctionné pendant tout le 1er trimestre 2023 (en 2022, Dalkia avait été impacté par leur arrêt anticipé du fait du raccourcissement de l’hiver tarifaire).

La hausse des investissements est principalement portée par Dalkia et Edison Next.

  • Framatome

(en millions d'euros)    2022 2023Variation organique
Chiffre d'affaires4 1224 066-2,0 %
EBITDA 589597-0,3 %
EBITDA contributif groupe EDF 328255-25,3 %

L’évolution de l’EBITDA s’explique par l’augmentation des activités de services à la base installée pour le compte d’EDF et la montée en cadence des projets liés au nouveau nucléaire en France et au Royaume-Uni. L'EBITDA contributif Groupe recule essentiellement en Amérique du Nord (difficultés financières dans l’exécution d’un contrat de rénovation d’un contrôle commande de sûreté et moindre production temporaire de l’usine d’assemblage de combustible nucléaire).

Les prises de commandes s’établissent à environ 4,8 milliards d’euros à fin 2023, en hausse versus fin 2022 notamment grâce aux activités de Base Installée en Amérique du Nord.

Framatome a finalisé fin 2023 avec Naval Group, l’acquisition de Jeumont Electric. Cette transaction permet à Framatome de consolider ses activités dans le secteur de l’énergie nucléaire en intégrant un fournisseur spécialisé dans la fabrication et la maintenance des moteurs et d’équipements pour le secteur de l’énergie.

  • Royaume-Uni

 

(en millions d'euros)
20222023 Variation organique
Chiffre d’affaires16 09821 13233,3 %
EBITDA 1 3253 967x3

La hausse de l'EBITDA s'explique en particulier par la performance des ventes dans les segments des moyennes et grandes entreprises qui a permis de renforcer les marges et les parts de marché. Les allocations prévues dans le calcul du plafonnement des tarifs résidentiels, qui permettent aux fournisseurs de recouvrer une partie des coûts supportés au plus fort de la crise de l'énergie, ont entrainé un rétablissement des marges sur le marché résidentiel.

La performance opérationnelle a été solide pour l'activité de production, l'effet lié à des prix nucléaires réalisés plus élevés ayant été partiellement compensé par ceux d’une production nucléaire de 37,3 TWh en baisse de 6,3 TWh à la suite de la fermeture d'Hinkley Point B en août 2022 (-4,1 TWh) et d'un programme de maintenance plus chargé qu’en 2022.

  • Italie 

 

(en millions d'euros)
20222023 Variation organique
Chiffre d’affaires29 30217 787-39,5 %
EBITDA 1 1151 85565,3 %

La hausse de l’EBITDA s’explique, dans les activités de production d’électricité, par une meilleure production renouvelable et en particulier une hausse de la production hydraulique grâce à de meilleures conditions d’hydraulicité. Néanmoins, l’effet prix défavorable du thermique limite cette tendance.

Dans les activités de commercialisation, les marges ont été redressées dans tous les segments de clients.

Enfin, les activités gaz bénéficient d’une bonne optimisation du portefeuille de contrats d’approvisionnement malgré le fort impact négatif lié à des livraisons de GNL en provenance des Etats Unis qui n’ont pas été honorées.

Les capacités éoliennes et solaires s’établissent à 650 MW nets (6) à fin 2023.

  • Autre international

(en millions d'euros)20222023Variation organique
Chiffre d'affaires 5 6595 583-1,7 %
EBITDA336872x2,5
Dont Belgique118673x6
Dont Brésil225210-7,6 %

En Belgique (7), la progression de l’EBITDA s’explique par une meilleure production nucléaire ( 6 %) après une année 2022 marquée par des achats d’énergie à prix élevés conjugués à l’arrêt de la centrale de Chooz. La production hydraulique est également en progression ( 54 %), ainsi que la production éolienne ( 29 %) dans un contexte de prix élevés.

Les capacités éoliennes s’élèvent à 633 MW nets (8) à fin 2023.

Au Brésil, l’EBITDA est en légère baisse du fait du recul des services système et d’un effet prix spot défavorable, malgré la revalorisation du prix de 5 % du Power Purchase Agreement attaché à la centrale d’EDF Norte Fluminense en novembre 2022.

  • Autres métiers

(en millions d'euros)20222023Variation organique
Chiffre d'affaires19 7247 677-59,7 %
EBITDA7 0893 255-52,2 %
Dont activités gazières606-66-110,9 %
Dont EDF Trading6 4073 230Vendredi 16 février 2024, 08h01 - LIRE LA SUITE
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