
CHRONIQUE. Ce début d’année est marqué par des courses du Lauberhorn mémorables, tant sur le plan des images que des résultats, et un WEF au centre de l’attention mondiale. De quoi pousser un modeste «cocorico», version helvétique…
Un concentré de ce que la Suisse fait de mieux, mélange d’émotions, de symboles et de résultats. C’est ce à quoi nous avons assisté ces dix derniers jours. La séquence s’est ouverte par les courses du Lauberhorn et s’est achevée par la clôture du 55e Forum économique mondial de Davos (WEF). En ces temps incertains, auxquels on peut ajouter cette grisaille hivernale des plaines, couleur stratus, pourquoi ne pas se réjouir et pousser un modeste «cocorico», version helvétique?
Commençons par les courses du Lauberhorn. Il y a tout d’abord la beauté brute de la nature, de ce paysage alpin qui s’offre à la Suisse et au monde. «Je suis patriote parce que j’aime mon pays au sens géographique du mot, j’aime une certaine terre, un certain climat, un certain ciel; je les aime de nécessité.» Les mots de Charles Ferdinand Ramuz prennent tout leur sens dans ces moments.
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