
OPINION. Le 24 septembre, le peuple sera appelé à voter sur la réforme de la LPP. Ce projet vise à renforcer l’épargne collective des bas revenus. Grâce à la performance d’investissement des montants ainsi accumulés, ceux-ci pourront voir leur rente augmenter sensiblement
Au cours des dernières années, la contribution des marchés des capitaux a été un élément essentiel pour le 2e pilier. En effet, rien que l’année dernière, les marchés ont contribué pour plus de 58 milliards de francs net de frais aux actifs des caisses de retraite. Et depuis vingt ans, la performance d’investissement a apporté plus de 500 milliards de francs aux fonds de pension suisses, ce qui représente près de 100 000 francs par assuré! Ainsi, depuis 2004, avec une part cumulée de 38% du total, la performance dépasse la contribution des employeurs (36%) et celle des employés (26%).
Cela signifie que sans cet apport des marchés les entreprises et les salariés suisses auraient dû augmenter de près de 50% leurs contributions pour maintenir les prestations au même niveau. Ou alors, cela aurait été à l’Etat de verser au moins 25 milliards de francs par an au 2e pilier. C’est ce qui se produit avec l’AVS, qui, du fait de son système de répartition immédiate des cotisations aux retraités, n’a pas la possibilité de générer une rentabilité significative sur ses investissements.
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