En Europe, la résistance s’organise contre les monnaies virtuelles dans les jeux vidéo. Les dénonciations visent de très importants éditeurs, comme Activision Blizzard, EA Games ou encore Epic Games
La résistance s’organise en Europe contre les mécanismes déployés par les éditeurs de jeux vidéo pour pousser les utilisateurs à effectuer des achats intégrés. Cette opération porte un nom: fin de partie, ou game over dans le jargon des joueurs. Son objectif? Pousser les géants de cette industrie à revoir leurs pratiques, en particulier dans le domaine des monnaies virtuelles. L’enjeu est de taille: ce modèle est privilégié par un développeur de jeu sur cinq, selon une enquête menée par Statista en janvier 2024 auprès de 3000 d’entre eux répartis dans le monde entier.
De quoi motiver des organisations civiles à passer à l’action. C’est ce qu’a fait la Fédération romande des consommateurs (FRC) en déposant ce jeudi 12 septembre une dénonciation formelle contre l’éditeur de jeux vidéo EA Games, basé à Genève, auprès du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco). Elle s’associe ainsi à 21 autres membres du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC). Des plaintes ont été déposées à l’encontre de plusieurs éditeurs de jeux vidéo auprès des autorités nationales de 17 pays. L’affaire a aussi été portée devant la Commission européenne et le Réseau de coopération de protection des consommateurs.
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