De plus en plus de Belges planifient leur succession: comment l'expliquer?
Le nombre des testaments enregistrés au cours des neufs premiers mois de 2024 a connu une croissance de 5,2% en comparaison avec la même période l'année dernière, ressort-il d'un bilan publié lundi par la Fédération des notaires (Fednot). Le nombre de pactes successoraux et de modifications de contrats de mariage est également en hausse, illustrant un intérêt croissant des Belges pour la planification de leur succession.
"Clairement, il y a une hausse qui est prévue et qui se voit d'années en années. Sans doute parce que les citoyens sont de mieux en mieux informés, notamment par les médias. On a vraiment une conscientisation. Pour chaque citoyen, le but est de prévoir sa succession et d'éviter les conflits. On a toute une série d'instruments qui permettent d'éviter ces conflits, et notamment le testament qui va pouvoir faire des lots entre les enfants et éviter les disputes par la suite", explique Sylvain Bavier, porte-parole de la Fédération des notaires.
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Au cours des neuf premiers mois de 2024, les études notariales ont enregistré 59.727 testaments, selon les chiffres publiés par Fednot. À titre de comparaison, 56.740 testaments avaient été enregistrés au cours de la même période en 2023.
Les adaptations des contrats de mariage
Le nombre d'adaptations de contrats de mariage existants est également en hausse. De janvier à septembre 2024, 22.654 adaptations ont été enregistrées, contre 19.196 adaptations au cours de la même période en 2023.
"Très souvent, on va avoir des couples qui veulent se protéger et qui vont se dire: 'on va protéger le survivant'. C'est souvent ce type de modifications de contrats de mariage qu'on va avoir. On pourrait également passer d'un régime à un autre. Vous avez beaucoup de gens qui ont été mariés par e ...