
La première série a 20 ans ce printemps, la seconde vient de sortir sa deuxième saison. Deux experts du monde du travail reviennent sur la façon dont l’une et l’autre, à leur époque et dans des styles très différents, traduisent de réelles interrogations
Subir une opération afin de n’avoir aucun souvenir de sa vie privée lorsque l’on est au travail, et ne rien savoir de son travail dès que l’on quitte son organisation: tel est le scénario de la série américaine Severance («Dissociation»), dont la deuxième saison (première en 2022) vient de se terminer. On y suit des employés travaillant ainsi pour Lumon Industries, multinationale aux activités brumeuses.
Une série dystopique et angoissante. Mais qui tourne aussi en ridicule certains travers du monde du travail, comme l’a fait avant elle une autre série qui fête ce printemps les 20 ans de la sortie de sa version américaine, la fameuse The Office. Dans des styles diamétralement différents, l’une et l’autre nous tendent cependant un miroir grossissant de préoccupations bien réelles.
Voir plus