Le réchauffement climatique met au défi les stations suisses de montagne. Si le mot d’ordre est la diversification, réduire la dépendance par rapport au ski n’est pas une mince affaire. Certaines destinations réussissent cependant à tirer leur épingle du jeu
Les sommets alpins se sont recouverts prématurément d’un beau manteau neigeux et n’attendent que le soleil et les skieurs. Un tableau hivernal en forme de trompe-l’œil, car les stations de montagne sont sous pression depuis plusieurs années en raison du changement climatique. «Le ski est un domaine qui demande toujours plus d’investissements pour de moins en moins de jours ouvrables», résume Manu Broccard, professeur associé en gestion du tourisme à la HES-SO Valais-Wallis.
L’exploitation du ski en hiver arrive progressivement à saturation. D’une part, la pratique du ski tend à diminuer chez les jeunes générations. De l’autre, la branche souffre d’une concurrence de loisirs beaucoup plus importante que par le passé. Pour assurer leur avenir, les stations n’ont pas d’autre choix que de développer de nouvelles activités et d’imaginer un futur où le ski jouerait un rôle moins prépondérant.
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