Les créanciers obligataires et les banques d'
ATOS ORIGIN sont parvenus dimanche à un accord pour reprendre et sauver eux-mêmes le groupe informatique en difficulté, ce qui pourrait marquer l'épilogue d'une saga à rebondissements.
L'accord passera par une augmentation de capital de 233 millions d'euros, un apport de 1,5 à 1,675 milliard d'euros et une réduction de la dette de 3,1 milliards d'euros, selon un communiqué diffusé quatre jours après que le consortium mené par Onepoint, premier actionnaire d'
ATOS ORIGIN initialement choisi pour mener à bien cette reprise, a jeté l'éponge.
Cette annonce, faite par la direction d'
ATOS ORIGIN, renforce l'espoir d'une sortie de crise pour le groupe, pilier technologique des Jeux de Paris cet été et comptant quelque 100.000 salariés dans 69 pays mais plongé ces derniers mois dans le chaos.