Coronavirus: la BCE et Lagarde sous le feu des critiques
Un réponse ambitieuse mais rendue inaudible par une communication maladroite: loin d'apaiser la panique financière face au coronavirus, la Banque centrale européenne a déclenché jeudi un feu de critiques, qui visent directement sa nouvelle présidente.
Pour son premier grand test à la tête de la BCE, Christine Lagarde a déjoué les attentes: d'abord en dégainant un arsenal technique, destiné à maintenir banques et entreprises à flot pour éviter une vague de défaillances, plutôt qu'en décrétant une baisse de taux dont l'intérêt aurait surtout été symbolique.
Ensuite par un ton ferme voire abrupt, renvoyant aux Etats l'essentiel de la réponse sanitaire et économique à cette crise, quand son prédécesseur Mario Draghi avait habitué les marchés à beaucoup attendre des banques centrales.