Le directeur de l’opérateur, qui a récemment signé un contrat avec le fabricant de puces Nvidia, affirme la nécessité de créer en Suisse des infrastructures pour maîtriser l’intelligence artificielle. Pour Christoph Aeschlimann, le recours aux prestataires étrangers doit être réduit
«L’arrivée de l’intelligence artificielle (IA) change tout», affirme le directeur de Swisscom dans un entretien au Temps. Christoph Aeschlimann revient en détail sur le contrat annoncé récemment avec le numéro un mondial des puces pour l’IA, Nvidia, et les ambitions de créer en Suisse des solutions souveraines. Côté matériel, pas de choix, Swisscom a dû s’aller à ce géant américain. Mais pour les logiciels, l’opérateur veut développer des solutions nationales. En parallèle, l’opérateur a annoncé ce jeudi matin des résultats stables, avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,2% à 11,07 milliards de francs, pour un bénéfice en progression de 6,7% à 1,71 milliard.
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