Organisée du 30 novembre au 12 décembre, la grande réunion internationale sur le changement climatique marquerait un succès décisif si elle débouchait sur la fixation d’un objectif global de décarbonisation pour les compagnies pétrolières
Alors que le monde est confronté à l’urgence croissante de la crise climatique et que 2023 sera probablement l’année la plus chaude jamais enregistrée, la COP28 se profile à l’horizon avec des enjeux plus importants que jamais. Publié il y a quelques mois, le rapport «UN Global Stocktake» sur les progrès accomplis par rapport aux objectifs de l’Accord de Paris est alarmant et sans équivoque. La fenêtre pour éviter un réchauffement de 1,5 °C se referme
rapidement et les pays doivent désormais être plus ambitieux dans leur action afin de réduire les émissions de 43% d’ici à 2030 et de 60% d’ici à 2035 par rapport aux niveaux de 2019.
Il est désormais clair que la nature doit jouer un rôle central dans l’atténuation du changement climatique. Les solutions basées sur la nature peuvent contribuer à plus d’un tiers des réductions d’émissions nécessaires d’ici à 2030 pour limiter le réchauffement sous les 2 °C. Toutefois, moins de 2% des financements pour le climat sont alloués à la nature et nos travaux de recherche montrent que la nature est probablement aujourd’hui l’un des actifs les plus sous-estimés de notre économie.
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