La COP 28 s’inscrit dans le sillage de la publication par les Nations unies du premier bilan mondial des progrès accomplis vers les objectifs de l’Accord de Paris. Cet exercice se fonde sur le sixième rapport d'évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), qui indique notamment que les efforts collectifs visant à maintenir le réchauffement climatique à un niveau inférieur à 2°C restent très insuffisants, augmentant par là-même les risques de déclenchement de points de basculement. Le rapport du Giec souligne également que les flux d’investissement destinés à réduire les émissions et améliorer la résilience au changement climatique devraient être trois à six fois plus importants qu’aujourd’hui.