CHRONIQUE. De nouvelles directives sur la finance durable entrent en vigueur début 2024 en Suisse, l’Europe s’apprête à modifier sa classification des actifs durables et le débat fait rage entre la simple et la double matérialité dans la comptabilité extra-financière
Le 1er janvier prochain, le secteur financier suisse devra être prêt à mettre en place les directives de l’Association suisse des banquiers (ASB) et de l’association représentant la gestion d’actifs en Suisse, l’AMAS, concernant la finance durable. Ces directives ont pour objectifs de limiter l’écoblanchiment (ou greenwashing) et de prendre en compte l’appétence de leurs clients concernant la durabilité de leurs investissements.
Cela va dans le sens de l’histoire. Tout d’abord, il va de soi qu’une banque – comme toute autre société d’ailleurs – doit afficher une grande transparence auprès de ses clients et ne pas se prétendre plus verte qu’elle ne l’est. Par ailleurs, de plus en plus d’investisseurs tiennent à prendre en compte des critères extra-financiers lors de leurs décisions d’investissement.
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