Le dépôt de bilan de deux sociétés américaines met sous les projecteurs les risques élevés liés à une partie du crédit privé outre-Atlantique. Les autorités cherchent également à mieux saisir les liens de ce secteur avec le reste de l’économie
Sont-elles de simples faillites comme il en arrive régulièrement ou les signes d’une fragilité accrue du secteur de la dette dédiée aux entreprises non cotées aux Etats-Unis? Difficile d’avoir à ce stade une réponse claire. Mais le récent dépôt de bilan de deux groupes américains, à savoir le détaillant de voitures d’occasion Tricolor ainsi que celui de l’équipementier automobile First Brands, quasiment du jour au lendemain, laisse certains spécialistes inquiets.
Les nombreux créanciers de ces sociétés américaines, dont des établissements financiers bien établis tels que UBS et Jefferies, n’avaient pas anticipé cette fin abrupte. Le secteur du crédit privé aux Etats-Unis, aveuglé par les gains élevés, a-t-il pris trop de risques?
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