Après la Royal Oak, Audemars Piguet remporte sa deuxième Aiguille d’or en quatre ans, cette fois pour la Code 11.59. Une belle consécration pour son directeur sur le départ, François-Henry Bennahmias
Le suspense est terminé pour les 84 montres et les six horloges mécaniques en lice pour gagner l’une des 20 distinctions du Grand Prix d’horlogerie de Genève (GPHG), créé en 2001. Le palmarès a été dévoilé jeudi soir au cours d’une cérémonie qui s’est tenue au Théâtre du Léman à Genève sous la houlette du comédien français Edouard Baer. Il a de nouveau consacré des marques établies et des créateurs indépendants.
L’horloger Audemars Piguet est le grand gagnant de cette 23e édition, puisqu’il repart avec la très convoitée Aiguille d’or pour son modèle Code 11.59 Ultra-Complication Universelle RD#4. Code pour «Challenge – Own – Dare – Evolve» et 11.59 parce que c’est «la dernière minute avant un jour nouveau», avait indiqué son directeur, François-Henry Bennahmias, lors du lancement de ce nouveau garde-temps en 2019.
Fondée en 1875, la marque du Brassus avait déjà reçu la prestigieuse récompense il y a 4 ans pour son modèle Royal Oak Quantième Perpétuel. Farouchement attachée à son indépendance, la maison s’apprête à changer d’ère puisque son charismatique patron s’en va à la fin de l’année. Il sera remplacé par Ilaria Resta, une nouvelle venue dans le monde de l’horlogerie.
### Les grands groupes pas en reste
La manifestation, que son président Raymond Loretan aime à décrire comme les Oscars du secteur, a sacré des lauréats dans 15 catégories de prix. Le jury, présidé par l’Anglais Nick Foulkes, et l’académie du GPHG, constituée de 847 experts internationaux de l’horlogerie, n’ont pas oublié les grands groupes. Le genevois Richemont a raflé deux prix avec sa marque Piaget: celui de la montre femme et celui de la montre «métiers d’art». Le français
LVMH a remporté le Prix de la montre «joaillerie» avec Bulgari et celui de la «complication pour femme» avec Dior. L’autre champion du luxe hexagonal Kering _e_st reparti avec le Prix de la montre «iconique» décerné à sa maison horlogère Ulysse Nardin. Tudor, un des fleurons du genevois Rolex, a remporté le Prix de la montre sport **.**
Du côté des indépendants, le finlandais Voutilainen a gagné le Prix de la complication pour homme, le suisse Raymond Weil, le Prix challenge, et l’anglais Christopher Ward London celui de la petite aiguille.
