Les participants au Forum économique mondial (WEF) n’ont pas que les considérations géopolitiques et les tensions commerciales en tête. Un panel auquel a participé mercredi Sergio Ermotti a sondé la stabilité du système financier mondial
Le shadow banking (système bancaire parallèle), l’inflation, le crédit, la dette publique, les cryptos? Bien malin qui pourra prédire d’où viendront les prochaines turbulences financières. Au 55e Forum économique de Davos (WEF), le directeur général d’UBS Sergio Ermotti, le gouverneur de la banque centrale des Pays-Bas Klass Knot ou encore Suzan Kereere, responsable des marchés globaux chez PayPal ont donc surtout été conviés mercredi pour savoir à quel point le système financier mondial était en mesure de résister au prochain choc – extérieur ou endogène – qui le frappera.
«Durant la dernière décennie, ce système s’est d’ailleurs montré plutôt résilient», a constaté Klass Knot en préambule de la session organisée au Centre des congrès, avant d’ajouter qu'«il y a encore du travail à faire dans le shadow banking». Comprenant notamment les fonds spéculatifs, ce secteur n’est pas soumis à la même réglementation que les banques.
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