Au Kirghizstan, un café pour mobiliser contre la corruption
Son visage orne les tasses, les toilettes et la mousse du cappuccino: l'ancien chef adjoint des douanes du Kirghizstan est devenu au café Kommouna de Bichkek le symbole d'un ras-le-bol croissant face à une corruption endémique.
Si les accusations visant Raïmbek Matraïmov, au coeur d'un récent et gigantesque scandale de corruption selon une récente enquête de plusieurs médias, commencent à mobiliser dans la capitale kirghize, c'est que le lanceur d'alerte à l'origine de ces révélations a été assassiné en Turquie le 10 novembre.
Face à cette mauvaise presse, l'ancien responsable des douanes a poursuivi en justice l'antenne kirghize de la radio américaine RFE/RL et le site Kloop.