Le groupe informatique français
ATOS ORIGIN, en pleine déconfiture depuis plusieurs années, a encore vu son avenir s'assombrir mardi avec l'arrêt par Airbus des négociations menées en vue du rachat d'une partie de ses activités, censé lui apporter de l'argent frais.
Intéressé par les activités "Big Data" et Sécurité d'
ATOS ORIGIN, l'avionneur européen a choisi de mettre un terme aux discussions annoncées en janvier, "après un examen attentif de tous les aspects d'une éventuelle acquisition", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Quelques semaines après que les discussions menées entre
ATOS ORIGIN et le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky pour lui céder une de ses branches ont déjà échoué, c'est un nouveau coup dur pour un des anciens fleurons de la "tech" française, dont le niveau d'endettement affole les investisseurs, avec 3,65 milliards d'euros d'emprunts et obligations à rembourser ou refinancer d'ici fin 2025.