Le rachat par l'État des "activités stratégiques" du géant français de l'informatique
ATOS ORIGIN, annoncé en mars, voit son horizon s'éloigner, alors que l'entreprise en grande difficulté et le ministère de l'Economie ont annoncé une prolongation des négociations lundi.
L'offre visant à acheter les activités jugées stratégiques et sensibles d'
ATOS ORIGIN (supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire, contrats avec l'armée française, produits de cybersécurité) "a expiré", sans accord des deux parties, a sobrement indiqué le groupe aux plus de 90.000 salariés dans 69 pays.
Atos a précisé sa volonté de "poursuivre les discussions" et a indiqué avoir transmis "nouvelle proposition" à l'État.