Argentine: après les fonctionnaires et les patrons, l'ex-présidente devant le juge
Le défilé continue dans le bureau du juge qui instruit le scandale des "Cahiers de la corruption" en Argentine, 160 millions de dollars de pots-de-vin versés par des entreprises au précédent gouvernement : l'ex-présidente Cristina Kirchner a déposé lundi et dénoncé un complot.
Dans le cadre de cette affaire de corruption, la justice a interpellé le 1er août huit hauts fonctionnaires du ministère de la Planification, chargés des travaux publics, et plus de dix dirigeants d'importantes entreprises de BTP.
Plusieurs chefs d'entreprise sont sous les verrous, d'autres ont décidé de collaborer avec la justice et ont quitté, libres, le bureau du juge Claudio Bonadio, obtenant le statut de "repenti".