
La pression monte sur Nestlé, ébranlé par le licenciement lundi de son directeur général, Laurent Freixe, pour avoir caché une liaison avec une collaboratrice. Son successeur, Philipp Navratil, doit rétablir d’urgence la sérénité au sommet du géant vaudois
Nestlé a longtemps été synonyme de prévisibilité et de fiabilité, tant dans sa capacité à satisfaire consommateurs et actionnaires que par la stabilité de ses organes dirigeants. Cette image a définitivement volé en éclats. Le limogeage lundi de Laurent Freixe après seulement un an au poste de directeur général représente une nouvelle déflagration pour le géant de Vevey.
Laurent Freixe avait pris les rênes après l’éviction de Mark Schneider pour cause de résultats insuffisants. A l’époque, le Français, vétéran du groupe, apparaissait comme une valeur sûre, capable de restaurer les forces de l’entreprise après que son prédécesseur avait orienté Nestlé vers de nouveaux horizons, notamment dans le domaine de la santé.
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