
L'Union européenne et le Mercosur annoncent un accord de libre-échange qui fâche notamment les agriculteurs français. L’AELE dont fait partie la Suisse négocie une entente similaire. Mais les paysans helvétiques ont eux aussi certaines craintes
Après vingt-cinq ans de discussion, les pays membres du Marché commun du Sud (Mercosur) et l'Union Européenne ont conclu vendredi à Montevideo «les négociations en vue d'un accord» de libre-échange, s'est réjoui la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Mais l'accord signé avec l'Argentine, le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay et la Bolivie doit encore obtenir sa ratification en gagnant l'approbation d'au moins 15 Etats membres représentant 65% de la population de l'UE, puis en réunissant une majorité au Parlement européen. Une minorité de blocage peut également stopper toute ratification, et autant dire que tous les Etats ne partagent pas l'enthousiasme d'Ursula von der Leyen. La France, l'Italie et la Pologne ont notamment fait part de leur opposition.
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