La marque à la pomme se bat pour éviter non seulement de devoir ouvrir ses iPhone et Mac à d’autres magasins d’applications, mais aussi de rendre iMessage interopérable. Cette lutte face à la Commission européenne aura des conséquences concrètes pour les consommateurs
C’est une lutte sans merci, sans pause et dont l’intensité va crescendo. D’un côté, il y a APPLE, géant du numérique, détenteur de 28,8% du marché mondial des smartphones et de 17% de celui des ordinateurs. De l’autre, l’Union européenne (UE), qui tente de faire plier la marque à la pomme – et avec elle d’autres empires de la tech – pour qu’elle ouvre ses plateformes à la concurrence. Derrière cette bataille d’apparence juridique et technique, il y a des implications concrètes qui nous toucheront bientôt tous.
Les indices montrant une augmentation des tensions se multiplient. Ces jeudi et vendredi, la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, sera en Californie pour parler régulation et pratiques anticoncurrentielles avec notamment le directeur d’Apple, Tim Cook, de GOOGLE, Sundar Pichai, ainsi que deux responsables d’OpenAI. Avec Tim Cook, Margrethe Vestager parlera certainement de l’attaque en justice menée par APPLE lundi. Le 8 janvier, Reuters révélait que la société avait déposé un recours devant le Tribunal de première instance du Luxembourg concernant son magasin d’applications.
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